Poèmes

Perdue

Cette nuit, je me lève ou m’élève…
Suis-je en éveil ?

Perdue dans le noir, ces ombres sont comme des miroirs.
Est-ce réel ?
Est-ce le miroir d’une âme qui crie son désespoir ?
Je ne crains ni la brume, ni les embruns.
Mon empreinte dans ce monde est enclin d’espoir.

Je sais d’où je viens, mais je ne sais pas où je vais.
J’y cours sans haine à en perdre haleine.
Mon âme si lumineuse, soit-elle, est en peine dans ce vaisseau.
Ce corps tenu par ces chaînes.
Je me libère peu à peu ,et en moi brûle enfin ce feu attisé par l’amour qui me maintien au grand jour.
Je me retrouve telle une louve gardant ma meute loin de cette émeute.
Tout comme cette flèche sortie de son carcan, je vole au gré du vent.
Mon corps frissonne, et dans mon oreille résonne ce son indescriptible.
Je brise mes chaînes, je suis vivante, je vibre !
Libre est cette personne, enfin libre est cette belle âme, qui, dans l’ivresse de la nuit, dans cette pénombre, seule dans le noir, laisse aller ces ombres du soir.
Danser, tournoyer et virevolter, car je n’ai plus peur.
Telle une marionnette, je suis guidé par ce cœur battant .
L’amour de mes enfants, l’amour de cet amant, cet ami est bien plus exaltant.

 

  • Reine G.

J'avance

Voilà c’est le moment…

C’est le moment d’y croire.
Je  peux ploire le genou ,avec humilité, par cet amour ,je suis guidée.
Avec ces mots qui se posent et s’imposent en toute amitié.
C’est le moment d’y croire, et on y croît.
J’ai ranger dans ce placard mes cauchemars.
Longtemps j’ai broyé du noir ,mais au  plus profond de mon être, j’ai gardé l’espoir.
L’espoir cette lueur qui maintien en vie un esprits sain,dans un corps brisé.
Cette lueur qui vacille tel la flamme d’une bougie qui guerrie par magie.
Sur cette joue, doucement ruisselle cette espoir.
Sa chaleur, sa douceur, sa tendresse…
Longtemps j’ai crier sans bruits sans images.
Je garde ce sourire figé ,qui  mérite bien une page.
Il n’est de mots plus sages qu’une plume légère dans une main fébrile.
Au gré des pages une vie se dessine.
Des mots, pour traiter les maux, et des pensées qui défilent ….
J’avance sans regret, bras tendue, le cœur ouvert à cette inconnue …
Je laisse aller ce passé , et regarde avec fierté le chemin parcouru.
J’avance,  soutenue et  encourager,pour ne pas oublié qu’ hier ce sourire était figé.
Avec politesse et maladresse ,dans un dernier élan , L’espoir nous amènent à croire…
J’y crois

  • Reine G.

Ehpad

Je me souvient de ce jour….

Je me souviens…
Cet immeuble flamboyant au jardin luxuriant. Des fleurs ,des plantes en tout genres poussent autour.
Un accueil émouvant dans ce qui semble si paisible et pourtant,le long du parcours,j’entends doucement, des plaintes et des complaintes raconter dans un murmure si émouvant.
Le temps defile, les souvenirs se contes, le temps jadis était si enivrant.
Il y avait les beaux jours où les amants d’une autre ère se trouvait en dansant.
A l’abri du regard des parents ils s’aimeraient secrètement.
Ce temps est derrière maintenant de cette vie reste les souvenirs d’antan.
Tristesse et désespoir entourent cet immeuble à l’allure moderne et accueillant.
On y vit ses derniers instants, on y perd nos mémoires , nos corps marquer par le temps.
Nous serons comme des enfants, livré à ces dirigeants, inconscient de leurs maladresse.
Ces corps,ces esprits , ces âmes en détresses ne sont en rien la cause de leurs faiblesse.
Je les vois ,les entends, les ressens, c’est mots pleins de sagesse.
Consciencieuse, et remplie de tendresse j’accompagne et ne délaisse aucunes de ces vies qui mérite encore une petite allégresse.
J’accompagne ces derniers instants avec des rires et des chants.
Avec légèreté ils ont bien mérité d’être accompagné à passer de l’autre côté.
Ils ne sont pas oublié, ils sont nos mémoires des vies passées.

  • Reine G.

LA FAMILLE, LES AMIS...

Souvent il arrive qu’on peut tout donner pour aider l’autre à se réaliser.

Et pourtant,c’est dans la difficulté que tout sera révélé.
La famille, ce mots si important à mes yeux, si cher à mon cœur.
Nous,ne naissons pas seules.
Nous arrivons tous avec l’aide de quelqu’un.
Nous grandissons en suivant des codes, apprenant le respect, la bienveillance ou parfois l’inverse.
Il arrive le besoin de faire ce bilan.
Avec patience, j’ai gardé ma foie en l’humanité.
Avec bienveillance, j’ai évolué dans cette sphère abîmé.
J’ai aimé et apprécié à ma façon les êtres rencontrés.
J’ai su être apprécié de tous, peut-être hypocritement, ou encore avec sincérité.
L’honnêteté n’est pas donné à tout le monde.
On peut vouloir aidé .
On peut savoir écouter.
On peut montrer toute sa bonté.
Dans cette sphère, il existe des personnes de mauvaises volonté.
Ouvrir son cœur est si difficile.
Le brisé en un instant est tellement si simple. On prend des coups, des mots, des ignorance et des insolences .
Je me range avec résilience dans cette sphère ou la maltraitance règne sur l’innocence.
Je decouvre la manigance de ces êtres, qui avec arrogance ,vous place face à eux en défiance.
Cette vie se joue comme une pièce de théâtre, un fil rouge tendu à la mesure du temps.

  • Reine G